Nos chroniqueurs reviennent sur des nouvelles qui les ont réjouis ces derniers jours.

Finie la paperasse « d’une autre époque »

PHOTO TYLER BISSMEYER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Le gouvernement Legault estime pouvoir récupérer 138 000 rendez-vous médicaux par année en relâchant le carcan administratif qui accable les médecins de tâches redondantes.

Davantage de temps avec les patients, moins à brasser du papier. Pour libérer 138 000 plages de rendez-vous par an, Québec relâche le carcan administratif qui accable les médecins de tâches redondantes. Lorsqu’ils jugeront qu’un suivi serré est inutile, ils pourront désormais espacer les rendez-vous de milliers de patients en arrêt de travail. Contrairement à ce qu’imposait jusqu’ici la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Les médecins pourront par ailleurs laisser les travailleurs sociaux remplir les interminables formulaires de demande d’hébergement de soins de longue durée, au lieu de le faire en double. La victoire du gros bon sens, quoi.

Marie-Claude Malbœuf, La Presse

Lisez l’article de Fanny Lévesque

Tatouages numériques contre la désinformation

PHOTO THIBAULT CAMUS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le simple fait que les géants du numérique se concertent et proposent une initiative visant à lutter contre la désinformation avec du contenu créé par l’intelligence artificielle est une bonne nouvelle, écrit Alexandre Sirois.

Loin de moi l’idée de donner le bon Dieu sans confession aux géants du numérique. Je ne sais même pas si cette idée de « tatouage numérique » que 20 d’entre eux viennent d’annoncer en grande pompe est un projet viable. Mais le simple fait qu’ils se concertent et proposent une initiative visant à lutter contre la désinformation avec du contenu créé par l’intelligence artificielle est une bonne nouvelle. Microsoft, Meta et autres Google souhaitent qu’un tel tatouage (détectable) soit inséré dans toute vidéo conçue à l’aide des outils d’intelligence artificielle qu’ils ont développés. Je dis : tant mieux… mais ça ne doit surtout pas empêcher nos élus de légiférer au plus vite pour encadrer l’IA.

Alexandre Sirois, La Presse

Lisez une dépêche de l’Agence France-Presse

Le Défi de l’ours polaire

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministre Ian Lafrenière (à droite) à une fraction de seconde du choc thermique dans le canal de Lachine…

Un ministre en complet qui se lance dans l’eau froide du canal de Lachine en plein mois de février ? J’avoue que je trouve ça irrésistible – surtout quand le geste sert une bonne cause. Voilà pourquoi j’ai souri en voyant la photo croquée par ma collègue Josie Desmarais et montrant le ministre Ian Lafrenière en train de flotter dans les airs, à une fraction de seconde du choc thermique. Elle a été prise samedi dernier pendant le Défi de l’ours polaire, qui a permis de récolter 112 000 $ pour les athlètes vivant avec une déficience intellectuelle. J’adore qu’on insuffle une telle dose de folie dans un évènement aussi nécessaire.

Philippe Mercure, La Presse

Lisez l’article d’Alice Girard-Bossé

Le nirvana olympique de Jean-Luc Brassard

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Luc Brassard aux Jeux olympiques de Lillehammer, en 1994

Nous sommes aux Jeux olympiques de Lillehammer, en 1994. Jean-Luc Brassard est l’un des favoris en ski acrobatique. Quinze minutes avant la finale, en haut de la montagne, l’athlète québécois est rongé par le stress. « J’ai vraiment perdu le contrôle de mes émotions, a raconté Brassard à notre collègue Nicholas Richard. Là, j’ai pris une décision assez spéciale : j’ai décidé de ne pas faire la course. » Plutôt que d’abandonner, le futur champion du monde ira chercher de l’aide psychologique auprès de son entraîneur. Tout le Québec connaît la suite : il deviendra champion olympique. Trente ans plus tard, Jean-Luc Brassard raconte, les larmes aux yeux, tous les détails de cette journée. Un récit fascinant où on découvre un champion profondément humain.

Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse

Lisez l’article de Nicholas Richard