L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

L’école du débat

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Anthony Daigle, Ariane Lussier-Frédérick et Henri Lacoste ont accompagné Hugo Pilon-Larose (à gauche) à l’Assemblée nationale, question d’évaluer nos élus.

Nos élus passeraient-ils leur cours de Culture et citoyenneté québécoise ? Les trois adolescents conviés à assister à la période des questions par Hugo Pilon-Larose en doutent. Faux dilemme, double faute, appel aux émotions ou au complot : les erreurs de raisonnement pullulent durant la joute serrée que se livrent l’opposition et le gouvernement au Salon bleu de l’Assemblée nationale. Si le sens de la répartie de certains politiciens a impressionné ces juges invités, ils souhaitent entendre plus de faits et de solutions aux problèmes du Québec et moins d’attaques personnelles entre les députés. Et si l’hôtel du Parlement prenait un coup de jeune ?

Lisez le dossier « Nos élus évalués par des élèves allumés »

Les fraises du Québec d’un géant américain

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Des fraises cultivées au Québec pour l’entreprise américaine Driscoll’s ont tranquillement fait leur apparition dans des épiceries de la province.

Des fraises cultivées au Québec pour l’entreprise américaine Driscoll’s ont tranquillement fait leur apparition dans des épiceries de la province, a rapporté La Terre de chez nous au début du mois de mars. Cette présence dérange, a constaté cette semaine Nathaëlle Morissette. Si certains producteurs y voient une occasion d’affaires, d’autres craignent que ces fruits emballés aux couleurs de l’entreprise californienne avec la mention « Récolte Québec » fassent concurrence aux marques de commerce développées ici. Impossible pour le moment de connaître les intentions de ce géant pour les prochaines années, mais les acteurs de l’industrie gardent les yeux bien ouverts.

Lisez « Des fraises d’ici vendues sous une marque américaine »

Les jouets sexuels ne se cachent (presque) plus

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Longtemps cachés sous le lit, les jouets sexuels sont de nos jours des objets design qui enjolivent la table de chevet.

Ils s’invitent dans les conversations, sur les tables de chevet et même dans des commerces comme éléments décoratifs : les jouets sexuels ne seraient-ils plus tabous ? « C’est mieux accepté qu’il y a 10 ou 15 ans, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire », nuance Catherine Chevrier-Lord, de la boutique en ligne Minuit Tendre, en entrevue avec Alexandre Vigneault. Notre journaliste a recueilli moult témoignages d’utilisateurs en plus de parler à des spécialistes dans le cadre de son dossier qui atteste la grande démocratisation du plaisir à laquelle on assiste, entre autres grâce aux réseaux sociaux et aux éloges de certaines personnalités publiques.

Lisez « Les jouets sexuels sortent du tiroir » Lisez « Des orgasmes et des insatisfactions »

Des milliards pour un aéroport moderne

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Voitures au débarcadère de l’aéroport Montréal-Trudeau

Quiconque a décollé ou atterri à Montréal-Trudeau en sait quelque chose : les files sont longues, les stationnements sont pleins… l’aéroport déborde. Depuis la pandémie, le nombre de passagers explose et, si la tendance se maintient, ils seront 25 millions à y passer chaque année dès 2028. Pour faire face à la demande, Aéroports de Montréal a lancé des travaux de près de 4 milliards sur quatre ans, a rapporté Henri Ouellette-Vézina. Dans les plans : nouvelle aérogare, réaménagement des accès routiers, stationnements supplémentaires. L’arrivée du REM facilitera aussi l’accès à l’aéroport, promet-on. On entend déjà les soupirs de soulagement chez les voyageurs…

Lisez « Décollage d’un plan “ambitieux” pour la fluidité »

Inondations : de nouvelles cartes qui sèment l’inquiétude

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Suzanne Leblanc, qui vit dans l’île Dupas

Québec prépare de nouvelles cartes de zones inondables qui pourraient compliquer la vie de bien des gens. Les changements climatiques augmentent le risque de crues aux quatre coins du Québec, rappelle Charles Lecavalier, et des milliers de propriétés risquent de perdre beaucoup de leur valeur, et de devenir difficiles à assurer. Les restrictions réglementaires imposées aux propriétés en zone inondable peuvent aussi avoir des conséquences très concrètes au quotidien, comme le montre l’histoire de Suzanne Leblanc. En perte d’autonomie, la femme qui vit dans l’île Dupas ne peut adapter sa résidence et doit se résigner à utiliser une toilette sèche et à se laver avec une débarbouillette. La vie au bord de l’eau est-elle en train de devenir un cauchemar ?

Lisez le dossier « Prisonniers des zones inondables »