Les discussions sont dans l'impasse à Copenhague, ce qui incite certains à évoquer publiquement une issue malheureuse à la fin de la conférence, dans deux jours.

Un groupe de 48 des plus importants pays, dont le Canada, a été réuni pour tenter de trouver un consensus autour d'un texte de travail, mais ce dernier n'a toujours pas vu le jour plus de 24 heures après avoir été promis par les Danois.



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Si la plupart des délégués affirment rester optimistes malgré tout, la Grande-Bretagne a évoqué la possibilité que la communauté internationale rencontre un mur, à la fin du sommet. Le premier ministre Gordon Brown a en effet confié à la BBC que les obstacles actuels n'étaient pas  «insurmontables», mais qu'ils étaient «énormes» et pourraient bien empêcher les pays à s'entendre. Cela survient quelques heures après la démission de la présidente de la conférence, Connie Hedegaard, qui a transféré le contrôle des négociations au chef du gouvernement danois, Lars Loekke Rasmussen.

Le ministre canadien Jim Prentice, qui doit s'exprimer demain devant les délégués, a reconnu la lenteur des négociations lors d'un point de presse. Il a souligné être toujours dans l'attente d'un document de travail.